Prisonnier de Vandam Street – Épisode 2 – N. Le maudit

Soucieux d’un rendu parfait, votre chroniqueur commence à être passablement énervé en tentant de suivre la cadence infernale de Kinky au percolateur… Et encore, il n’a pas essayé le Jameson cher au texan.

N. Le maudit est un livre à part dans la série. Épais – plus de 350 pages – organisé en parties, avec des citations, il débute sur un Kinky qui songe à quitter non seulement sa carrière d’ex-chanteur-de-country-reconverti-détective-privé mais aussi New York, pour dire… Après avoir croisé un gitan dans le miroir de sa salle de bains (dieu que Kinky est fort !), il part sur la route avec son vieil ami Willie Nelson qui, lui aussi déprime.

Prisonnier de Vandam Street

Nous ne vous en ferons pas un « résumé succinct style Reader Digest » comme l’écrirait Kinky. Mais sachez que ce sera l’occasion pour « Tex », comment le surnomment inamicalement les flics de New York, de dresser un sacré portrait de Willie Nelson, de nous parler de l’évolution de la Country, de la vie sur la route – particulièrement déprimante – et de passer plus du tiers du livre hors de son loft. La conclusion a un côté Nero Wolfe cher à Kinky en partie liée à de grandes journées passées au téléphone à glaner des infos et à y méditer face à la fenêtre.

Que retenir, en vrac :

  • Qu’on y découvre un nouvel Irréductible, qui n’est pas du village, et qui surnomme affectueusement Kinky, Kimosabe.
  • Que de surprises en surprises on en découvre deux de plus, tous aussi barrés dans leur genre.
  • Que Kinky a le droit à une fumigation dans son loft !
  • Que les remerciements sont une nouvelle à part entière – et pas n’importe quelle nouvelle !
  • Que Kinky a le sens du tempo « Trois heures, six expressos, quatre cigares et une bouteille de Jameson plus tard… »

To be continued

Pour aller plus loin

N. Le maudit, traduction Frank Reichert, Rivages, 2001 (Roadkill – 1997)